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Journée d’études : classicisation du contemporain. Marie-Odile André et Mathilde Barraband vous proposent à Paris III de suivre le devenir-classique de la littérature au présent
Rencontre avec Dominique Viart : dans le cadre de son séminaire sur les enjeux du contemporain, Laurent Demanze s’entretient mardi 19 novembre 2013 avec Dominique Viart, à l’ENS de Lyon.
Après l’éviction du sujet par les sciences humaines au cours du XXe siècle, la « mort de l’auteur » proclamée par Roland Barthes, les années 1980 voient le retour en littérature d’une attention à la figure singulière et à l’auteur. Les « fictions biographiques », dont le modèle du genre est à chercher à la fin du XIXe siècle, dans les Vies imaginaires de Marcel Schwob (1896), mettent en effet en valeur une personnalité particulière, une figure connue ou oubliée. Comme Bruno Blanckeman l’affirme, il ne s’agit cependant plus d’une « conception autocratique du Sujet », mais d’une représentation de celui-ci marquée par la lacune et l’incertitude. Cette écriture biographique, bien loin de l’ambition d’exhaustivité de la biographie traditionnelle, privilégie la saisie subjective de vies, la réappropriation de figures par un auteur. La création en janvier 1989, à l’initiative de Jean-Bertrand Pontalis (1924-2013), de la collection « L’Un et l’autre » aux Éditions Gallimard est en quelque sorte une formalisation du genre. Cette collection permet de caractériser une nouvelle forme d’écriture aux frontières génériques mouvantes, à travers l’affirmation d’un projet particulier : il s’agit non seulement de tenter de saisir une figure, un personnage, mais également de se saisir soi, à travers le détour par l’autre. La formule rimbaldienne « Je est un autre », trouve ainsi son écho dans l’écriture de ces fictions biographiques, projections obliques de soi.
À l’aube des années 1980, plusieurs ouvrages manifestent ce nouvel imaginaire biographique. Le livre de Claude Louis-Combet, Marinus et Marina (publié en 1979 chez Flammarion), entremêle la biographie légendaire d’une jeune chrétienne vivant en Bythinie au Ve siècle et le cheminement spirituel de l’auteur, dont l’histoire intime fait écho au mythe. Le livre de Pierre Michon, Vies Minuscules, publié en 1984 chez Gallimard, marque également le début de cette nouvelle forme d’écriture à travers cette fois-ci, le choix de figures humbles rencontrées par l’auteur et qui construisent, pour reprendre l’expression de Jean-Pierre Richard son « autobiographie oblique et éclatée ». La création de la collection « L’Un et l’autre » en 1989 est un geste éditorial qui cristallise un effet d’époque et délimite un paysage, et dont le protocole définit le terme de biofiction. Elle accompagne un refus de la biographie héritière du positivisme au profit de l’imaginaire, en prônant le lien intime entre l’auteur et son modèle et l’indifférence au degré de célébrité de ce modèle. Le texte de rabat présent sur tous les livres de la collection a valeur de manifeste :
Des vies, mais telles que la mémoire les invente, que notre imagination les recrée, qu’une passion les anime. Des récits subjectifs, à mille lieues de la biographie traditionnelle. L’un et l’autre : l’auteur et son héros secret, le peintre et son modèle. Entre eux, un lien intime et fort. Entre le portrait d’un autre et l’autoportrait, où placer la frontière ? Les uns et les autres : aussi bien ceux qui ont occupé avec éclat le devant de la scène que ceux qui ne sont présents que sur notre scène intérieure, personnes ou lieux, visages oubliés, noms effacés, profils perdus.
S’affirment l’écart vis-à-vis de la biographie historique, la revendication de la « mémoire », forcément lacunaire et subjective, sur l’ « Histoire », et surtout, caractéristique propre au manifeste de la collection, la mise en valeur d’un « lien intime » entre le sujet, héros de la biographie fictive, et l’auteur. Le parallélisme contenu dans le titre de la collection (rendu encore plus patent par la formule latine « alius, alius ») manifeste l’idée d’une mise en regard de deux identités. La biographie fictive de la collection « L’Un et l’autre », ainsi infléchie par la subjectivité de l’auteur, présente un véritable entremêlement des visages. Dans Queneau losophe (2011), Jean-Pierre Martin introduit son portrait de Queneau de la façon suivante : « Un écrivain aimé peut devenir plus qu’une affinité élective : le médiateur d’une métamorphose. […] Mon Queneau à moi […] date d’une époque où je cherchais à ressaisir la légèreté et la saveur de la vie. » L’accumulation des possessifs dans l’expression « Mon Queneau à moi » met en valeur cette appropriation personnelle d’une figure. Évocations, rêveries et méditations, ces « biographies » ne se présentent pas comme les restitutions documentées et fournies d’une vie. Mais il ne s’agit pas de dédaigner la réalité et de se détacher de toute référentialité. Dans le portrait du peintre et graveur Zoran Music, Z.M, de Sophie Pujas (2013), Jean-Bertrand Pontalis, dans un « Avertissement de l’éditeur » écrit : « Madame Ida Cadorin Music, la veuve de Zoran Music, à qui, par courtoisie, Sophie Pujas avait adressé son manuscrit, me demande de préciser que cet ouvrage ne saurait être considéré comme une biographie autorisée ni par elle ni par l’Archivio Music. J’accède bien volontiers à cette requête tout en précisant que la collection « L’Un et l’autre » n’a jamais eu pour propos de publier des biographies, qu’elles soient autorisées ou non. Ce qu’elle attend de ses auteurs, c’est un propos personnel de celui auquel ils souhaitent rendre hommage à leur manière et en toute liberté, étant entendu que les données biographiques se doivent d’être conformes à la réalité. » La notion d’ « auteur » est détachée de celle d’ « autorité ». Il ne s’agit pas de se porter garant, d’ « augmenter » les connaissances sur le sujet de la biographie, mais de rendre compte d’un lien intime, d’une influence qu’un personnage, un lieu, un parent, peut avoir eu sur le sujet écrivant. Dans son article sur les biographies fictives, Dominique Viart indique que deux frontières sont alors brouillées : celle qui sépare la biographie référentielle du récit de fiction, et celle qui distingue la biographie de l’autobiographie. Ces deux caractéristiques permettent de rassembler des œuvres aux traits génériques hétérogènes. En effet, la dénomination oscille entre « Essais », « Romans et récits », et « Mémoires et autobiographies ». Pour saisir l’hybridité de la fiction biographique, Dominique Viart la décrit comme « un espace dont la poésie, la fiction, l’essai, la biographie et l’autobiographie fourniraient les cinq sommets ». Alors que le geste éditorial d’assignation à un genre correspond à un geste de classement, le manifeste présent sur le rabat du livre permet de subvertir les étiquettes en associant les notions de « récit », de « portrait » et d’ « autobiographie », permettant ainsi de rendre compte d’une forme d’écriture qui allie les signes biographiques aux stratégies du roman et à la réflexion de l’essai. Il y a une redistribution des genres au sein de laquelle l’originalité du propos et la personnalité de l’éditeur importent davantage. En un sens, c’est la collection elle-même qui fait genre.
Jean-Bertrand Pontalis, disparu le 15 janvier 2013, était intimement lié au projet de la collection « L’Un et l’autre ». Agrégé de philosophie, il a été élève de Sartre et a collaboré à la revue des Temps Modernes. L’enseignement qu’il a reçu de Sartre et sa collaboration avec lui sont importants pour comprendre l’articulation entre autobiographie et psychanalyse présente tout au long du parcours de J.-B. Pontalis. En effet, Sartre a été une figure majeure dans la redéfinition du geste biographique. J.-B. Pontalis est entré au CNRS avec le soutien de Merleau-Ponty, puis délaisse la philosophie pour la psychanalyse. Il contribue à la diffusion élargie de la pensée freudienne en rédigeant avec Jean Laplanche un Vocabulaire de la psychanalyse (1967) et en fondant la Nouvelle Revue de psychanalyse (1970-1994). Il mène en parallèle une activité d’éditeur : il créé en effet la collection « Connaissance de l’inconscient » (édition spécialisée dans le domaine de la psychanalyse) chez Gallimard en 1966. Après avoir été nommé membre du comité de lecture de Gallimard en 1979, il dirige la revue Le temps de la réflexion de 1980 à 1989 et fonde la collection « L’Un et l’autre » en 1989. Il écrit lui-même des œuvres littéraires en parallèle de ses publications scientifiques. Dans un entretien avec Pierre Bayard paru en 2004 dans la revue Europe (n°907-908), J.-B. Pontalis affirme n’avoir jamais fait de distinction tranchée entre ses écrits psychanalytiques et ses écrits littéraires. Il témoigne ainsi de la continuité de sa démarche : « Les uns et les autres puisent à la même source vive, au point qu’il m’arrive de penser que j’écris toujours le même livre. » Sa publication de Freud avec les écrivains en 2012, montre ce que la psychanalyse doit à la littérature. L’intime se pense dans les deux disciplines comme un espace à découvrir, avec des terres inconnues, complexes dont il s’agit de rendre compte :
[…] on écrit pour laisser la parole à ce qui ne s’est jamais dit, à ce qu’on n’était pas à même de dire. On s’avance sur un territoire inconnu, non quadrillé, non répertorié dans notre cartographie intime. Écrire, pour moi, c’est une traversée sans boussole, sans orientation précise. Quand je commence un livre, je ne fais jamais de plan. Et puis viendra, ou ne viendra pas, quelque chose d’inconnu... Donner la parole à celui qui ne parle pas : c’est peut-être ça que je retrouve dans l’analyse et dont j’essaie de rendre compte dans mes livres.
Donner la parole à celui qui ne parle pas, cela peut correspondre aussi bien à la volonté de donner la parole aux personnages oubliés que de donner la parole à une part de soi, dont on devine qu’elle s’exprime dans le choix d’une personnalité particulière, à laquelle on s’attache. Pontalis établit un parallèle entre la position de lecteur et celle d’analysé : « (…) l’œuvre littéraire, loin de nous conduire à la prendre comme objet d’analyse, place le lecteur en position d’analysé. L’autre parole, c’est celle de l’œuvre, c’est elle qui met en question et en mouvement le lecteur, cette parole qui vient le saisir à la fois de très loin et de tout près. (…) L’espace littéraire n’est pas alors très éloigné de l’espace analytique. » Les textes littéraires permettent de rejouer le geste premier de Freud : c’est une médiation pour établir un discours de soi à soi-même, où la culture livresque est sollicitée pour sa puissance herméneutique. Cette position n’est pas sans rappeler un extrait de L’Œil vivant de Starobinski : « Mieux vaut, en maintes circonstances, s’oublier soi-même et se laisser surprendre. En récompense, je sentirai, dans l’œuvre, naître un regard qui se dirige vers moi : ce regard n’est pas un reflet de mon interrogation. C’est une conscience étrangère, radicalement autre, qui me cherche, qui me fixe, et qui me somme de répondre. Je me sens exposé à cette question qui vient ainsi à ma rencontre. L’œuvre m’interroge. » Le lecteur qui se laisse regarder, marquer par une œuvre découvre en lui de nouvelles facettes. Le lien qui le relie à l’œuvre, à son auteur ou aux personnages évoqués est un « lien intime », qui peut parfois relever de la « métamorphose » comme l’affirme Jean-Pierre Martin dans Queneau losophe. Mais les auteurs qui contribuent à la collection « L’Un et l’autre » n’écrivent pas seulement sur des livres qui les ont marqués. Les personnages choisis peuvent également être des figures historiques, des musiciens, des personnes rencontrées au cours de l’enfance. Comme le suggère Pontalis, en étant lecteur de la vie et d’œuvres d’autrui, on est également le lecteur de soi. Toujours dans ce même entretien, Pontalis évoque le terme d’ « autographie », c’est-à-dire le fait que le « je » s’écrive sans se prendre pour objet, qu’il fasse entendre sa voix propre, sans forcément parler de lui. Pontalis disait encore : « Avec la collection « L’un et l’autre » que j’anime, j’invite les auteurs non à révéler leurs secrets mais à s’engager, autant qu’ils le peuvent ou le veulent, dans le dévoilement d’eux-mêmes. » La collection prend fin avec sa mort en 2013, ce qui pose aussi la question du lien entre un éditeur et son projet éditorial : c’est comme si sa structure organique dépendait de J.-B. Pontalis.
La collection « L’Un et l’autre » constitue à mesure une communauté littéraire. Le choix des personnages est par exemple souvent pratiqué sous le mode du décalage et du déplacement. On peut y remarquer deux tendances fortes : il peut s’agir tout d’abord d’hommes ou de femmes célèbres, artistes divers, hommes historiques, ou personnages fictionnels. On peut cependant également noter que lorsque des personnages célèbres sont choisis, ils sont souvent saisis à un « moment creux » de leur vie, comme Georges Orwell, décrit par Jean-Pierre Martin dans L’Autre vie d’Orwell (2013), dans sa retraite sur une petite île écossaise. D’autres auteurs font parfois le choix de figures décriées, comme par exemple Antoine Billot qui met en valeur la finesse de Barrès dans Barrès ou la volupté des larmes (2013), lorsqu’il décrit ses contradictions intimes plutôt que son exaltation nationaliste.
Les personnages choisis peuvent aussi être des figures anonymes, réelles ou fictives, et donner à lire la biographie fictive d’autres figures oubliées, éclipsées par la célébrité de leurs pairs ou de leurs proches comme le père de Mozart, réhabilité par Dominique Pagnier dans Le Royaume de Rücken (2012). Le point d’accroche peut également ne pas être un personnage, mais une ville (La Pleurante des rues de Prague, Sylvie Germain, 1992), un espace géographique (le bassin sidérurgique lorrain dans le Tombeau des anges de Gilles Ortlieb (2011), un art (la danse dans L’art de la pointe de Pierre Lartigue, 1992) voire une langue (le français pour l’auteur d’origine japonaise Akira Mizubayashi dans Une langue venue d’ailleurs, 2011). Le terme de biographie voire même d’autobiographie prend alors une extension particulière puisqu’il s’attache à d’autres objets qu’à des figures humaines. Des écrivains ont publié leurs premiers écrits dans cette collection comme par exemple Antoine Billot, Jean-Michel Delacomptée ou encore Christian Garcin. Ces derniers ont ensuite écrit à plusieurs reprises pour la collection. Les liens d’intimité avec les diverses figures décrites se présentent alors comme autant de facettes de la personnalité de l’auteur. On se retrouve parfois avec la relation « L’Un, les autres », comme par exemple pour Jean-Michel Delacomptée qui a écrit sur Henriette d’Angleterre dans Madame la Cour la Mort (1993), La Boétie et Montaigne dans Et qu’un seul soit l’ami (1995), François II avec Le Roi miniature (2000), Ambroise Paré avec La Main savante (2007) ou encore sur Bossuet dans Langue morte. Bossuet (2009).
Le choix du matériau utilisé est aussi important. Comme dans les biographies traditionnelles, on peut observer la présence de documents d’archive. Néanmoins, ces derniers se présentent plus comme catalyseurs de la rêverie. On peut citer comme exemple l’insertion de photos dans le récit de Christian Garcin J’ai grandi (2006) qui mêle à la fois l’image de la « Simca grise immatriculée 26CH13 », une photo de Sartre et une image de la Bande-dessinée Spider-Man. L’insertion de ces documents n’a pas pour ambition de renforcer le caractère référentiel de la biographie mais répond à un désir de mêler texte et image dans un même élan créateur. Dominique Viart parle d’un « détournement imaginaire du matériau ». Aussi, l’image sur la première de couverture ne présente que très rarement un lien direct avec le personnage au cœur du récit. Le titre, métaphorique, ainsi que le résumé en quatrième de couverture, souvent sibyllin, ne permettent pas forcément de savoir d’emblée de quelle figure il est question dans le texte. Parfois le nom du personnage est ajouté, comme par exemple pour Le songe musical. Debussy de Jean-Yves Tadié (2009), parfois non. Il faut alors s’engager dans le texte pour découvrir le personnage. L’idée d’une « communauté intime » entre l’auteur et le sujet de la biographie fictive est accentuée encore lorsque l’écho se traduit dans la structure même du livre : ainsi les trente chapitres du récit de Michel Schneider Glenn Gould piano solo (1995), rappellent les trente variations Goldberg de Bach jouées par le pianiste canadien, héros de la fiction biographique.
La collection « L’Un et l’autre » recense cent vingt-sept écrits et présente les grands noms de la littérature contemporaine comme Pierre Michon, Gérard Macé ou Sylvie Germain. La langue est ciselée, élégante, critère de distinction de la maison d’édition Gallimard. Associée à la sobriété de la jaquette bleu-nuit, elle témoigne d’un certain élitisme du lectorat. De là découle un prestige pour l’écrivain qui y est accueilli. Néanmoins la collection rencontre également un vrai succès auprès du grand public comme le montre le livre de Christian Bobin, Le Très-Bas (1974) tiré à 162 000 exemplaires. La collection a également profité de nombreux prix littéraires attribués à certains de ses auteurs, comme la succession des Prix Historia, Prix Charles-Oulmont de la Fondation de France et Prix Louis-Barthou de l’Académie Française pour La Grandeur de Jean-Michel Delacomptée (2012). Une maison d’édition fonctionne comme lieu d’institutionnalisation. Créer une collection pour la « fiction biographique », c’est reconnaître son importance dans le paysage littéraire du contemporain et créer une communauté d’auteurs et de lecteurs autour. Ce lien d’intimité établit des ponts entre les siècles et permet de s’interroger soi, et d’interroger le monde dans lequel on vit à travers un regard autre, favorisant ainsi une des qualités essentielles de la littérature : le décentrement.
Agnès Blesch et Pauline Mulin
BLANCKEMAN, Bruno, Les Fictions singulières, Paris, Prétexte éditeur, 2002.
GARCIN, Christian, J’ai grandi, Paris, Gallimard, collection « L’Un et l’autre », 2006.
MARTIN, Jean-Pierre, Queneau losophe, Paris, Gallimard, collection « L’Un et l’autre », 2011.
PONTALIS, Jean-Bertrand, Le Laboratoire central, Paris, Editions de l’Olivier, collection « penser/rêver », 2012.
PONTALIS, J.-B, Entretien avec Marine Landrot pour Télérama, n°3111, 29/08/09. Disponible sur internet : http://www.telerama.fr/idees/jean-b....
PUJAS, Sophie, Z.M, Paris, Gallimard, collection « L’un et l’autre », 2013. VIART, Dominique, L’imagination biographique dans la littérature française des années 1980-1990, Université Charles de Gaulle, Lille 3, 2001, p. 1. Disponible sur internet : http://www.remue.net/cont/Viart_Ima...