écritures contemporaines

Cette col­lec­tion qui en est déjà à son onzième numéro a été l’une des pre­miè­res à ana­ly­ser la lit­té­ra­ture contem­po­raine avec des outils et une exi­gence uni­ver­si­tai­res. Créée par Dominique Viart en 1998, dont vous pouvez lire le texte de pré­sen­ta­tion, elle est désor­mais diri­gée par Laurent Demanze, depuis le dou­zième numéro qui sera consa­cré au motif fami­lial dans le roman contem­po­rain

Avant-propos

La lit­­té­­ra­­ture actuelle n’est ni morte ni mori­­bonde, rap­­pe­­lait Dominique Viart en 1998 en inau­­gu­­rant la Série Écritures contem­­po­­rai­­nes. Et cette ana­­lyse d’il y a près de quinze ans, force est de cons­­ta­­ter qu’elle est aujourd’hui encore plus per­­ti­­nente, malgré les pré­­dic­­tions moro­­ses ou les adieux à la lit­­té­­ra­­ture sans cesse répé­­tés depuis quel­­ques années. Par leur inven­­ti­­vité, et leur ingé­­nio­­sité, les écrivains contem­­po­­rains ne ces­­sent de prou­­ver la pro­­fonde vita­­lité de la lit­­té­­ra­­ture, et son urgente néces­­sité. C’est d’ailleurs ce que cette Série a su mon­­trer tout au long des volu­­mes parus, en s’atta­­chant tour à tour à des écrivains capi­­taux comme à des pro­­blé­­ma­­ti­­ques essen­­tiel­­les. Mais d’hier à aujourd’hui, la place et la reconnais­­sance des écritures contem­­po­­rai­­nes ont connu de pro­­fon­­des méta­­mor­­pho­­ses au sein des dis­­cours cri­­ti­­ques et des lieux de savoir. Naguère encore délais­­sée, et peu étudiée à l’Université, la lit­­té­­ra­­ture contem­­po­­raine est deve­­nue en quel­­ques années un ter­­ri­­toire majeur pour les études cri­­ti­­ques et les renou­­vel­­le­­ments métho­­do­­lo­­gi­­ques. Il faut se réjouir d’un tel bou­­le­­ver­­se­­ment, qui marque notam­­ment la réus­­site de la Série Écritures contem­­po­­rai­­nes, dont les pro­­po­­si­­tions auront trouvé un bel écho dans les études et les essais parus depuis lors : les clas­­si­­fi­­ca­­tions pro­­po­­sées, les auteurs étudiés ou les pro­­blé­­ma­­ti­­ques déployées ont sou­­vent été au centre des dia­­lo­­gues et des recher­­ches uni­­ver­­si­­tai­­res. La Série a su ainsi des­­si­­ner le pay­­sage cri­­ti­­que et esthé­­ti­­que de l’époque contem­­po­­raine, en fédé­­rant les études et en don­­nant une cohé­­rence aux expé­­rien­­ces d’écriture sou­­vent trop iso­­lées. Le temps est venu dès lors, puis­­que quinze années ont passé, de pren­­dre acte des inflé­­chis­­se­­ments récents des écritures d’aujourd’hui et de leurs études. C’est parce que la lit­­té­­ra­­ture contem­­po­­raine est désor­­mais plei­­ne­­ment légi­­time dans les études uni­­ver­­si­­tai­­res qu’il est néces­­saire d’ouvrir deux axes cen­­traux : dres­­ser d’une part l’his­­toire du contem­­po­­rain, de son pro­­ces­­sus de légi­­ti­­ma­­tion, des phé­­no­­mè­­nes de clas­­si­­ci­­sa­­tion et pro­­po­­ser une pério­­di­­sa­­tion fine de l’époque contem­­po­­raine qui couvre désor­­mais près de trente ans ; de l’autre, inter­­ro­­ger les métho­­des et les pro­­to­­co­­les spé­­ci­­fi­­ques à l’étude de la lit­­té­­ra­­ture pré­­sente, cerner les biais et les dif­­fi­­cultés que ren­­contrent les cher­­cheurs –œuvres en deve­­nir, ins­­ta­­bi­­lité des valeurs, inter­­fé­­ren­­ces avec le champ lit­­té­­raire–. Il s’agira dans les volu­­mes à venir de pour­­sui­­vre l’entre­­prise de car­­to­­gra­­phie de la lit­­té­­ra­­ture d’aujourd’hui, mais aussi de réflé­­chir à nou­­veaux frais aux inflexions récen­­tes des formes et des enjeux, aux jeunes écrivains édités depuis 2000, pour accom­­pa­­gner à tra­­vers études et essais les méta­­mor­­pho­­ses du champ lit­­té­­raire et pro­­lon­­ger l’une des ambi­­tions de cette Série, depuis son pre­­mier volume : défri­­cher la lit­­té­­ra­­ture pré­­sente, en se mon­­trant atten­­tif aux nou­­vel­­les écritures et aux ques­­tion­­ne­­ments iné­­dits, qui vien­­nent sol­­li­­ci­­ter la curio­­sité et l’inté­­rêt du cher­­cheur. Et dans ce souci d’accom­­pa­­gner des œuvres émergentes, il faudra faire une place aux propos des écrivains eux-mêmes, car depuis que les mani­­fes­­tes ne sont plus de saison, c’est là aussi que s’élabore une parole réflexive et cri­­ti­­que, outil indis­­pen­­sa­­ble aux cher­­cheurs.

Laurent Demanze

Écritures contemporaines 1 : « Mémoires du récit », Dominique Viart (éd.), 1998.

1. Mémoires du récit : ques­tions à la moder­nité, par D. Viart. – 2. Mélancolie du roman : la fic­tion dans l’œuvre de Pascal Quignard, par Dominique Rabaté. – 3. Alain Nadaud : la remon­tée du sens, par Gianfranco Rubino. – 4. Détours — Gérard Macé : lec­ture, rêve, mémoire, par Françoise Asso. – 5. Pierre Michon, le monde en héri­tage, par Adeline Wrona. – 6. Péchés d’écriture — Claude Louis-Combet : Blesse, ronce noire, par Jean-Christophe Millois. – 7. Le « Je me sou­viens » de Jean Rouaud, par Francine Dugast. – 8. Écritures du tom­beau — François Bon, C’était toute une vie, par Valéry Hugotte. – 9. La Littérature et le reste : Gilbert Lascaut, Olivier Rolin, Jacques Roubaud, Antoine Volodine, par Frédéric Briot. – 10. Marie Redonnet et l’écriture de la mémoire, par Marie Darrieussecq.

Écritures contemporaines 2 : « États du roman contemporain », Jan Baetens et Dominique Viart (éds.), 1999.

États du roman contem­po­rain, par J. Baetens et D. Viart.

Crise des romans ou crise du roman ? par J. Baetens.

UNE CONSTELLATION DE MINUIT : Les Grandes blon­des parmi les noirs — Jean Echenoz, par Sjef Houppermans. – Eugène Savitzkaya à la croi­sée des che­mins, par Laurent Demoulin. – Antoine Volodine, résis­tance et sub­ver­sion, par Almut Wilske.

VARIATIONS SUR LE ROMANESQUE : La Vie malgré tout — Jean-Claude Pirotte ou le roma­nes­que des récits incer­tains, par Yves Charnet. – À propos de Pascal Quignard, par Bruno Blanckeman. – Modes de cons­cience — Germain, N’Diaye, Lépront, Sallenave, par Michaël Bishop.

Filiations lit­té­rai­res, par D. Viart.

PRÉSENCES DU SUJET : L’Écriture exhume — sur Jean Rouaud, par Peter Janssens. – Pierre Michon — le défaut et la grâce, par Sidonie Loubry. – Des mains muti­lées et des vies prises — sur les romans de François Bon, par Valéry Hugotte.

ELLIPSES DU SUJET : Le Sujet s’évite — Jean-Benoît Puech, par J. Baetens. – Texte qui de soi-même s’écrit — les « col­la­bo­ra­tions » de Benoît Peeters, par Adélaïde Russo. – Une Stratégie des contrain­tes, par Jean Lahougue.

Histoire lit­té­raire et post­mo­der­nité, par Sémir Badir.

Écritures contemporaines 3 : « Jacques Borel – l’imagination autobiographique », Michel Braud et Joëlle de Sermet (éds.), 2000.

avant-propos, par M. Braud et J. de Sermet.

« LE PASSÉ, INGUÉRISSABLE » : 1. La Mémoire, le sup­plice, par J. de Sermet. – 2. « Le Génie du res­sou­ve­nir » : rêver l’écriture de soi, par M. Braud. – 3. Une Écriture sai­sis­sante, par Catherine Lépront. – 4. Un Baroque jan­sé­niste, par Jean Roudaut.

« AU BOUT DE SOI ALORS PEUT-ÊTRE » : 5. Jacques Borel et les images : ado­ra­tion et dépos­ses­sion, par Dominique Rabaté. – 6. Autrui dans le dis­cours auto­bio­gra­phi­que de Jacques Borel, par Joseph Brami. – 7. Une Voix irré­cu­sa­ble : Jacques Borel à l’écoute du lyrisme, par Yves Charnet.

HISTOIRE D’UNE LECTURE : Toute une vie : en lisant Jacques Borel, par Benoît Peeters.

JOURNAL INÉDIT : Présentation, par Michel Braud. – Jacques Borel, Pages de Journal.

Écritures contemporaines 4 : « L’Un et l’autre – figures du poème dans la poésie contemporaine de langue française », Anne Struve-Debeaux (éd.), introduction Dominique Viart, 2001.

Je est un hôte, par Dominique Viart.

avant-propos, par Anne Struve-Debeaux.

Comme une eau qui a soif... — notes sur l’iden­tité et la figu­ra­tion, par Jean-Michel Maulpoix.

I. FONDEMENTS DU SUJET : Éclatement et trans­fi­gu­ra­tion du moi, par Claude Esteban. – Lorand Gaspar : le monde écrit, par Michel Jarrety. – L’Épreuve de l’alté­rité dans l’œuvre de Schehadé : le men­songe, la dou­leur et le rêve, par Anne Struve-Debeaux.

II. MESURES DE L’AUTRE : Invoquer l’autre, par Élisabeth Cardonne-Arlyck. – Présence de l’autre : Antoine Emaz et Gérard Titus-Carmel, par Dominique Viart. – La Mort de l’autre ou l’alté­ra­tion du sujet — l’écriture du deuil dans les der­niers ouvra­ges de Claude Esteban, par Benoît Conort. – Philippe ­Jac­cot­tet et le haïku — sur la poé­ti­que du on, par Yasuaki ­Ka­wa­nabe.

III. FIGURES DE L’EXIL : « Une Poésie péléenne », par Dominique Combe. – « Le Mot juste » de Tanella Boni, poé­tesse de Côte d’Ivoire, par Irène Assiba d’Almeida. – Exil, errance et liberté : l’iden­tité nomade dans l’œuvre du poète tuni­sien Tahar Bekri, par Sonia Lee.

IV. DÉCENTREMENTS : Transiter : une poésie du pas­sage, par Éliane Dalmolin. – Être et temps dans L’Énergie du déses­poir de Michel Deguy, ou les modes d’alté­ra­tion de l’iden­tité par l’écriture poé­ti­que, par Patrice Bougon. – Pour lire Le Sujet mono­type de Dominique Fourcade : bon­jour les Degas !, par Laurent Fourcaut. – L’Altérité au fémi­nin : Anne Portugal, Pascalle Monnier, Nathalie Quintane, par Agnès Disson.

Écritures contemporaines 5 : « Dramaturgies britanniques (1980-2000) », Jean-Marc Lanteri (éd.), 2002.

Les Écritures théâ­tra­les en Grande-Bretagne (1980–2000) : l’Âge d’or et la dame de fer, par Jean-Marc Lanteri.

I. Études : 1. Howard Barker ou la déconsé­cra­tion du sens : à propos de Maudit cré­pus­cule, par Sarah Hirschmüller. – 2. Orgie, orgasme et poli­ti­que — le théâ­tre de Steven Berkoff, par Nathalie Hourmant Le Bever. – 3. Edward Bond : une dra­ma­tur­gie de l’état de guerre, par David Lescot. – 4. Road de Jim Cartwright : un théâ­tre poli­ti­que scep­ti­que, par Jean-Marc Lanteri. – 5. Serious Money de Caryl Churchill ou la célé­bra­tion de la théâ­tra­lité, par Suzan Blattes. – 6. Le Traitement et Atteintes à sa vie de Martin Crimp : tri­co­tage du texte et auto-engen­dre­ment, par Élisabeth Angel-Perez. – 7. David Edgar, “secré­taire de son époque”, par Marianne Drugeon. – 8. Gestes d’utopie : le théâ­tre de David Greig, par Dan Rebellato. – 9. Anéantis de Sarah Kane ou le « Tout doit dis­pa­raî­tre » de la lit­té­ra­ture, par Isabelle Smadja. – 10. Chutes de Gregory Motton ou l’invi­ta­tion à la danse, par Christine Kiehl. – 11. Some Explicit Polaroids de Mark Ravenhill : de l’écriture du néant à la néan­ti­sa­tion de l’écriture, par Sabine Jean.

II. Documents. Extraits de : Road de Jim Cartwright ; Poupée brûlée de Chris Hannan ; L’Horloge la plus rapide de l’uni­vers de Philip Ridley ; Sardines et chou­croute ou l’arith­mé­ti­que de la mémoire de James Stock.

III. Essai de biblio­gra­phie de la cri­ti­que

Écritures contemporaines 6 : « André du Bouchet et ses Autres », Philippe Met (éd.), 2003.

avant-propos, par Philippe Met.

1. André du Bouchet et la ques­tion de l’intime : l’Autre comme avè­ne­ment de soi, par Franck Villain. 2. André du Bouchet : au bout du souf­fle, l’entre­tien infini, par Yasmine Getz. 3. Le Carnet et ses autres, par Daniel Leuwers. 4. « Hors de l’usage, et ana­lo­gue à un lapsus » : Francis Ponge et André du Bouchet, par Philippe Met. 5. « Deux murs se font face » : Jacques Dupin et André du Bouchet — une écoute, par Valéry Hugotte. 6. « D’un trait qui figure et défi­gure » : Du Bouchet et Giacometti, par Michel Collot. 7. André du Bouchet et l’autre de l’esthé­ti­que : Segers, Poussin, Tal-Coat, par Michael Bishop. 8. Distance et sen­sa­tion : Du Bouchet, Wittgenstein, Hocquard, par Daniel Guillaume. 9. Singulière ité­ra­bi­lité : « Ce mot mort », par James Petterson. 10. Traduction : poé­ti­que ina­che­vée de la rela­tion, par Michel Favriaud. Document : Inédit d’André du Bouchet.

Écritures contemporaines 7 : « Effractions de la poésie », Élisabeth Cardonne-Arlyck et Dominique Viart (éds.), 2003.

PROBLÉMATIQUES : Effractions de la poésie : la ten­ta­tion du dehors, par Dominique Viart. – Étrange beauté, par Christian Doumet. – Continuer, par Élisabeth Cardonne-Arlyck.

LITTÉRALITÉS : Portrait du poète en gent­le­man-cam­brio­leur : Jacques Roubaud, par Véronique Montémont. – Dominique Fourcade ou une poé­ti­que rhi­zome, par Jérôme Game. – Ni fron­tière, ni limite : ma haie d’Emmanuel Hocquard, par James Petterson. – Poésie de Claude Royet-Journoud : amours du Je avec le dehors, par Laurent Fourcaut.

PHRASÉS : La Poésie de la prose chez Philippe Jaccottet dans La Promenade sous les arbres, par Cécile Alduy. – Louis-René des Forêts, poèmes : visage et voix dans Les Mégères de la mer, Poèmes de Samuel Wood, Ostinato, par Marie Joqueviel. – Dans la « com­pa­gnie » de Maryline Desbiolles, par Jean-Marie Barnaud.

PROSAÏSMES : Dans le quo­ti­dien — immer­sion, résis­tance, liberté : Raymond Queneau, Anne Portugal, par Michael Sheringham. – Autour de Sabine Macher et Gil Jouanard : le carnet poé­ti­que, repè­res et coor­don­nées, par Philippe Met. – Pierre Alferi : com­pac­tage et déliai­son, par Agnès Disson.

TENSIONS : « Au vu, au su des chè­vres » : sur Vent, une étude de Jean-Baptiste de Seynes, par Emmanuel Laugier. – Esther Tellermann : de l’effrac­tion au refrain, par Peter Dorrington. – Histoire de langue(s) : Jean-Pierre Verheggen, de la fran­co­lo­go­ma­chie à la fran­ca­co­pho­nie, par Éliane Dalmolin. – L’Écriture de la dif­frac­tion : dans Extrémités de Jean-Noël Chrisment, par Anne Mairesse.

ÉPILOGUE : Du contem­po­rain..., par Jean-Michel Maulpoix.

Écritures contemporaines 8 : « Antoine Volodine – fictions du politique », Anne Roche (éd.), 2006.

avant-propos, par Anne Roche.

1. Portrait de l’auteur en chif­fon­nier, par Anne Roche. 2. Situer Volodine ? Fictions du poli­ti­que, esprit de l’Histoire et anthro­po­lo­gie lit­té­raire du “post-exo­tisme”, par Dominique Viart. 3. « Pour une meilleure trans­pa­rence de la dés­in­for­ma­tion » : le com­men­taire-fic­tion d’Antoine Volodine, par Joëlle Gleize. 4. Portrait du lec­teur “post-exo­ti­que” en cama­rade (note sur la récep­tion des fic­tions d’Antoine Volodine), par Frank Wagner. 5. Illusions et désillu­sions kar­mi­ques : lec­ture du récit “post-exo­ti­que”, par Charif Majdalani. 6. Les « Scènes » d’Antoine Volodine, par Lionel Ruffel. 7. La Houle du vir­tuel : les non-lieux de Volodine, par Jean-Louis Hippolyte. 8. La Bibliothèque de Babel d’Antoine Volodine : un contre-monu­ment baro­que, par Frédérik Detue. 9. La Polyphonie muti­lée : la faillite de la révo­lu­tion russe selon Volodine, par Thierry Saint-Arnoult. 10. Volodine dans le palais de la double hache ou De la néces­sité de l’élaboration d’une Unterkritik, par Jean-Didier Wagneur. 11. Le Vindicatif pré­sent : éthique de la ven­geance dans l’uni­vers de Volodine, par Pierre Ouellet. 12. Une Lecture de Bardo or not Bardo  : mange tes morts (et dis bon­jour à la poule), par Bruno Blanckeman.

Document : « On recom­mence depuis le début... » : entre­tien avec Antoine Volodine réa­lisé par Jean-Didier Wagneur.

Écritures contemporaines 9 : « Gérard Macé – la pensée littéraire », Dominique Viart (éd.), 2008.

Gérard Macé, col­por­teur de livres et de mondes, par Dominique Viart.

GÉRARD MACÉ, ALCHIMISTE DU VERBE : 1. Note sur « le livre muet », par Jean Starobinski. – 2. Les Anges qui boi­tent, par Sylvie Thorel. – 3. Bois dor­mant : tra­duc­tion, cri­ti­que, voix, par Timothy Mathews.

GÉRARD MACÉ, FAUTEUR D’IMAGES : 4. Bois dor­mant ou les cham­bres du temps, par Agnès Castiglione. – 5. Le Firmament pho­to­gra­phi­que, par Karine Gros. – 6. L’Humble objec­tif : pho­to­gra­phie, voyage et mémoire dans Un Monde qui res­sem­ble au monde, par Akane kawa­kami Davis.

GÉRARD MACÉ, RÊVEUR DE VIES : 7. « Traduire, inter­pré­ter, rêver sa vie » : image et récit de vie chez Gérard Macé, par David Houston-Jones. – 8. Sur « la piste roma­nes­que » de Champollion, par Dominique Rabaté. – 9. Les “beaux contre­sens” : Macé lec­teur de Proust, par Stéphane Chaudier. – 10. Manteaux de poupée, par Anne Roche.

GÉRARD MACÉ, LECTEUR DE MONDES : 11. Gérard Macé, exote, par Charles Forsdick. – 12. Éloges de l’ombre — Gérard Macé et l’esthé­ti­que japo­naise, par Fumio Chiba. – 13. Bibliothèques de route : tra­jets et par­cours dans Babel, par Claude-Pierre Pérez. – 14. L’Ogre et l’anthro­po­lo­gue, par Laurent Demanze.

Écritures contemporaines 10 : « Nouvelles écritures littéraires de l’Histoire »

avant-propos, par Dominique Viart

I. ÉCRIRE L’HISTOIRE AUJOURD’HUI 1. Nouveaux modè­les de repré­sen­ta­tion de l’Histoire en lit­té­ra­ture contem­po­raine, par Dominique Viart. 2. Le Nouveau Roman et l’Histoire après 1980, par Francine Dugast. 3. Nouvelle Histoire, autre roman : le détail, le corps, la langue, par Agnès Disson. 4. Didier Daeninckx et l’événement fatal, par Flavio Sorrentino.

II. AUTOUR DE LA GRANDE GUERRE 5. La Grande Guerre vue par les auteurs de romans poli­ciers, par Pierre Gauyat. 6. La Grande Guerre en pers­pec­tive 2000, par Gianfranco Rubino. 7. Dans la guerre, Alice Ferney et ses pré­dé­ces­seurs : Henri Barbusse, Roland Dorgelès et Jean Giono, par Griet Theeten. 8. La Représentation de la Grande Guerre chez Marie-Paul Armand, par Françoise Kuczaj.

III. TRAUMATISMES 9. “Comment on meurt et com­ment on tue” : la Grande Guerre et la mort dans le roman contem­po­rain (1980–2005), par Pierre Schoentjes. 10. Jorge Semprún et Patrick Modiano : his­toire, expé­rience et écriture mémo­rielle : le trop-plein et le vide, par Gianfranca Giro. 11. Versus : confron­ter Les Bienveillantes et Le Rapport de Brodeck, par Philippe Mesnard. 12. Arno Bertina : la “Migration des trui­tes” en dehors de l’Histoire, par Valerio Cordiner. 13. La Drôle de guerre d’Algérie de Bernard-Marie Koltès, par Catherine Douzou.

IV. IDÉAUX ET DÉSILLUSIONS : QUE RESTE-T-IL DES UTOPIES ? 14. Gérard Macé et le voyage vers “l’autre hémi­sphère du temps”, par Federico Corradi. 15. Mai 68 dans le roman contem­po­rain : des « événements » aux « his­toi­res », par Tomaso Berni Canani. 16. La Ruine de l’utopie du pro­grès au xxe siècle : une étude de l’espace et du temps dans Dondog d’Antoine Volodine, par Mélanie Lamarre.

Écritures contemporaines 11 : “Valère Novarina — le langage en scène”

avant-propos, par Frédérik Detue et Olivier Dubouclez

1. Personne. À propos des per­son­na­ges dans La Scène, par Marco Baschera.

2. Le Cercle et le carré (géo­mé­tries de l’écriture et du pla­teau), par Céline Hersant.

3. Le Théâtre de la parole : remar­ques sur la « poésie » au théâ­tre chez Novarina à partir d’Artaud et de Vitrac, par Elena Galtsova.

4. Poétique de la trans­gres­sion, de Georges Bataille à Valère Novarina, par Désirée Lorenz et Tatiana Weiser.

5. Le Jardin de reconnais­sance. Penser le théâ­tre de Valère Novarina, par Katia Dmitrieva.

6. Se désa­lié­ner du réel : invi­ta­tion à la (re)lec­ture de Vous qui habi­tez le temps, par Didier Plassard.

7. Dans le cabi­net du néo­lo­gue, par Nadia Buntman.

8. Nom de per­sonne. L’écriture des noms pro­pres chez Valère Novarina, par Olivier Dubouclez.

9. Slogan, inven­taire, infor­ma­tion : de la poli­ti­que dans l’œuvre de Valère Novarina, par Julie Sermon.

10. Le Théâtre de Valère Novarina ou la lit­té­ra­ture en résis­tance, par Frédérik Detue.

Document : « En face de l’archaï­que et du cons­cient » : entre­tien avec Christophe Feutrier, réa­lisé par Olivier Dubouclez.